Dans nos formations, nos ateliers ou même en pause-café, une question revient souvent : “Mais concrètement, je fais comment pour utiliser la facilitation graphique en réunion ?” Et la vraie réponse, c’est : il n’y a pas une seule bonne façon de faire.
Voici 4 usages qu’on voit souvent, et qu’on pratique nous-même, pour rendre vos réunions plus visuelles, plus fluides… et parfois même un peu plus vivantes.
1. Préparer et afficher l’ordre du jour

Avant même que la réunion commence, un simple visuel peut faire toute la différence. Pas besoin d’un chef-d’œuvre : quelques pictos, une structure claire, et voilà un ordre du jour qui attire l’œil et qui donne le ton.
L’objectif : poser le cadre dès le départ, et éviter les digressions. Un bon dessin vaut mieux qu’un long discours pour dire : “Voici notre cap.”
2. Prendre des notes visuelles pour soi
(ou sketchnoter)

C’est sans doute l’entrée la plus simple dans la facilitation graphique. Prenez vos notes avec des mots-clés, des pictos, des flèches, des couleurs…
L’objectif : rester concentré·e, mieux mémoriser, et parfois même reformuler ce que vous entendez. Même si personne ne les voit, vos notes deviennent un outil puissant de présence et de clarté.
3. Dessiner en direct pendant la réunion
Là, on entre dans une zone un peu plus complexe. Dessiner devant les autres, ça peut intimider. Mais ça change tout.
Quand une idée est dessinée pendant qu’on en parle, elle prend forme sous les yeux de tout le monde. Cela permet de valider une compréhension commune, et souvent… ça recentre la discussion.
Conseil : commencez petit. Une frise, une métaphore, un mot illustré… Il ne s’agit pas de performer, mais de montrer qu’on écoute.

4. Proposer un compte rendu visuel

Après la réunion, place à la synthèse. Et là aussi, le visuel peut transformer la réception du message. Une page dessinée, un schéma ou même un photo-montage de votre paperboard : ce compte-rendu a toutes les chances d’être lu (et retenu). C’est aussi une façon plus douce de conclure une réunion dense et d’ancrer les messages. A ce sujet on vous recommande le témoignage d’Emilie Butel du CEREMA, ancienne participante à notre formation.
Pas besoin d’être un artiste
Ce qu’on répète souvent : la facilitation graphique n’est pas une histoire de talent, mais d’intention. Mettre en lumière ce qui est dit, clarifier, animer une dynamique… même avec trois traits et deux flèches, c’est déjà utile.
Et si vous avez envie de vous lancer mais que vous ne savez pas par où commencer : on a toute une série de contenus (et de formations) pour ça.
Vous utilisez déjà la facilitation graphique en réunion ?

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