La facilitation graphique comme outil d’épanouissement

Dans cet article, je vous propose de découvrir le témoignage d’Yves que j’ai eu le plaisir d’accompagner pendant la formation en ligne à la facilitation graphique. Yves travaille en tant que comptable, gestionnaire et développeur informatique “dans un domaine où tout est carré”. Il a choisi d’utiliser davantage le visuel au travail et nous explique en quoi cette pratique a changé son quotidien.

Son besoin : clarifier et mémoriser l'information

Comprendre ses notes en un coup d'oeil

À l’origine, le besoin d’Yves est clair, il cherche un moyen de :

  • mettre de l’ordre dans sa réflexion,
  • garder des traces des informations recueillies
  • clarifier l’information et s’en souvenir, même des mois après.

Dans son environnement professionnel, Yves est confronté à de nombreux changements juridiques et à une masse d’information conséquente à retenir. Il intervient également sur des projets informatiques notamment sur du code assez ancien. Dans ce contexte, “il suffit d’un détail pour tout changer et il est important d’avoir une modélisation qui permette en un coup de œil d’aller à l’essentiel et de comprendre le processus global.”

Éviter de se noyer dans les détails

Avant d’utiliser le visuel, Yves avait tendance à prendre des notes au kilomètre. Il avait donc besoin d’avoir une méthode lui permettant de faciliter à la fois sa prise de note et sa relecture.

Ce que le visuel a changé

Savoir mettre l'accent sur l'essentiel

Au départ, il voyait la formation à la facilitation graphique comme de petits dessins accompagnés de texte, de flèches. Il pensait avoir affaire à une modélisation “toute simple”. En réalité, il réalise que c’est plus compliqué qu’il n’y parait : l’accent est mis constamment sur le sens. Il faut trouver l’idée juste que l’on veut diffuser et le pictogramme viendra soutenir cette idée.”

Bien sûr la forme est importante pour que ce soit lisible mais elle est au service du sens, elle soutient le propos. Et cet ensemble est au service de son objectif (clarifier ses propos, organisation sa réflexion), ce qui l’amène à se poser des questions :

  • pourquoi je fais ça ?
  • qu’est-il important de retenir ?
  • qu’est-ce que je dois mettre en avant ?
  • qu’est-ce que je veux garder en tête ?

Communiquer avec le visuel l’oblige à mettre l’accent sur l’essentiel ce qui lui facilite énormément le travail.

Un outil d'épanouissement

Quels sont les autres bénéfices de cette discipline ? Qu’est-ce qu’il préfère lorsqu’il pratique la facilitation graphique ? Le plus simple est de regarder sa réponse en vidéo 😃

S'accorder le droit à l'erreur

Je termine l’entrevue en demandant à Yves s’il se souvient de quelque chose en particulier pendant ces 5 semaines de formation :

“Le tout dernier exercice, le parler-dessiner. Je n’étais pas très content de ce que j’avais réalisé. J’ai un regard assez dur sur ce que je fais. Je l’ai montré à ma famille qui a trouvé ça très bien. Ça m’a surpris. Si on ne s’attache pas aux détails et qu’on va à l’essentiel, l’information passe et c’est ce qui est important.”

"Je me suis dit que finalement les autres n’ont peut-être pas un regard aussi dur que celui que l’on porte sur soi-même"

Yves le résume parfaitement : la pratique de la facilitation graphique implique de s’offrir le droit à l’erreur. Il faut s’entraîner à se traiter comme un ami, comme une personne à qui on ne dirait jamais ce que l’on se dit à soi. Et surtout mettre en avant ses réussites !

Vous voulez vous former à la facilitation graphique ?

Yves a un message pour vous !

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