On a posé les bases d’une culture Agile commune

Benoit Dorey est le directeur des études et développement de la transformation digitale de Bouygues Immobilier. Cette direction regroupe l’ensemble des bureaux d’études qui viennent maintenir, faire évoluer et créer les applications de l’ensemble des systèmes d’information de Bouygues Immobilier.

J’ai le plaisir de travailler avec Benoît et ses équipes depuis mai 2021 pour l’actualisation et le développement de l’Agilité dans toutes les équipes et un peu au-delà 🙂

Quel était le besoin avant que l’on travaille ensemble ?

L’agilité était un concept encore très flou. On parlait d’Agilité, mais sans la mettre en œuvre. Il n’y avait pas de pratiques homogènes au sein de la structure. Et puis, historiquement, il y avait aussi eu des tensions entre la direction des devs et la direction de la production qui était un nœud un peu “emmêlé”. Il fallait aussi retrouver de la fluidité, de la cohésion au sein de la DTD.

As-tu souvenir d’un fait marquant pendant notre collaboration ?

J’ai en tête les premiers BBL (Brown Bag Lunch) que tu as animés qui ont rencontré un franc succès avec une audience assez énorme. J’aime beaucoup toute l’animation avec la partie facilitation graphique. C’est quelque chose qui m’a marqué.

Qu'avez-vous mis en place depuis nos travaux ?

Toute la démarche que tu nous as apportée pour faire un premier de diagnostic, l’accompagnement pour justement recueillir les douleurs de chacune des équipes et définir un plan de bataille adapté à notre contexte. On n’est pas une grande DSI, l’équipe est à taille humaine, il fallait donc qu’on trouve un dispositif qui nous corresponde. Cela nous a permis de poser les bases d’une culture commune pour l’Agilité. Il y a aussi eu des formations pour l’ensemble des collaborateurs, de la transformation digitale et même au-delà avec les métiers.

Cela a permis de poser un vocabulaire, des notions qui sont qui sont maintenant assimilées par tous et qui sont communes.

Quel(s) impact(s) as-tu observé ?

Plus de fluidité. J’ai quand même l’impression qu’il y a un pilotage, notamment au niveau de la gestion des projets, qui est plus abouti qu’avant. Il y a une meilleure prise de conscience sur la maturité qu’on a dans le pilotage global de notre portefeuille projet. Ça, c’est indéniable. On fait les constats, on a encore du mal à agir pour aller au-delà de ces constats et transformer l’essai.

Mais au moins maintenant, c’est visible, c’est mesuré, c’est partagé et ça, c’est le début du progrès. Il reste encore pas mal de chemin à parcourir sur cette culture de la mesure mais ça s’est bien enrichi.

Quelle est la situation aujourd’hui ?

La situation aujourd’hui, c’est qu’il n’y a plus de douleurs par rapport au premier tour de piste que tu avais pu faire. On en avait identifiée un certain nombre.

Aujourd’hui, on entend moins parler de ces douleurs, encore un petit peu concernant la fluidité entre certaines demandes. L’étape suivante maintenant, c’est de nous inciter à un peu plus d’excellence opérationnelle. De se dire : “ok, on le fait, on ne souffre pas en le faisant comme ça, mais est ce qu’on ne pourrait pas le faire mieux ? Est ce qu’on ne pourrait pas être un peu plus efficace ?“.

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