Pourquoi j’ai choisi le parler-dessiner pour présenter mon livre

Bonjour Catherine, peux-tu te présenter et nous dire quelques mots sur ton parcours ?

Bonjour, je m’appelle Catherine Picq-Ricard. J’ai créé la société Palette RH avec 4 activités : conseil, formation, coaching et médiation. Après un parcours en entreprise comme DRH puis comme consultante. Je viens d’écrire un livre qui s’appelle Les conflits ça se gère ! Avec l’approche systémique et stratégique. J’ai eu besoin de Romain pour m’aider à faire une présentation en parler-dessiner pour présenter ce livre.

Quel est l’objectif de ton livre ?

L’objectif de ce livre est de donner une méthode et des outils pour gérer les conflits. Très souvent, on analyse le conflit de manière cartésienne, on essaie de trouver des causes avec des éléments épars. Ce livre propose une autre méthode avec une vision globale permettant d’aborder les conflits différemment. Il y a de nombreux exemples pratiques, parce que l’approche systémique est complexe et l’objectif est de rendre cette approche plus facile.

Pourquoi avoir choisi le format de parler-dessiner pour en faire la promotion ?

Pour innover ! On est habitués aux signatures dans les librairies, aux slides… Et là, c’était original. J’ai trouvé ça très intéressant parce que ça m’a fait progresser. Le format oblige à être très synthétique et à relier des concepts à des dessins. J’ai découvert le parler-dessiner pendant la formation à facilitation graphique et j’ai tout de suite été séduite, je me suis dit ça, c’est pour moi.

Le plus dur, c’est d’arriver à synthétiser. Le parler-dessiner a été excellent pour me permettre de développer cet exercice de synthèse.

Par quelles étapes es-tu passée pendant notre travail ?

Je me suis rendue compte que c’est bien quand c’est fini mais pour le faire, ça demande un accompagnement. On ne s’invente pas comme ça, facilitateur graphique du jour au lendemain…

Au début, j’étais très enthousiaste et après je me suis rendue compte qu’il fallait faire des efforts. Mais ces efforts ont été constructifs, donc ça m’a passionné !

Pour quel(s) type(s) de public as-tu fait ta présentation ?

C’était des personnes que je connaissais, que j’avais invitées. Au début,il s’agissait de médiateurs comme on parle beaucoup de conflit en médiation. Maintenant, je vais élargir à un public d’avocats ou de managers, parce qu’ils sont tous confrontés aux conflits et qu’à défaut de les gérer eux-mêmes, ils auront déjà un autre angle de vue.

Quels ont été les retours ?

Les gens ont trouvé cela surprenant et en même temps intéressant. J’ai senti que ça avait ouvert chez eux une sorte de réflexion. Comme c’est assez court, cela donne envie d’aller plus loin et de lire le livre. Mais surpris parce que c’est nouveau. J’évolue dans un milieu de juristes et donc il n’y a pas beaucoup de créatifs autour de moi, ça a été d’autant plus détonnant pour eux.

Avant de faire une présentation publique, j’ai testé auprès de témoins qui étaient amis et qui m’ont donné leurs retours. Là il y a deux types de réactions. Il y a ceux qui adorent et ceux qui disent “bon…”. Il y a deux types de public, parce que peut être que c’est trop nouveau. C’est comme le changement quand il a fallu ne plus utiliser de sacs plastiques, il a fallu du temps. Pour autant les gens en ont assez des slides, ils ne supportent plus PowerPoint et il faut qu’ils rentrent dans cette nouvelle pratique.

As-tu des souvenirs marquants de nos séances de travail ?

Au départ j’avais prévu des anecdotes et j’ai complètement changé le déroulé. J’ai commencé ma réflexion en partant de moi et après j’ai pensé à la cible. Tu m’as tout de suite indiqué des pistes à suivre et donc par rapport à mes idées premières, j’’ai complètement changé pour arriver à quelque chose de bien qui puisse accrocher puisque c’était l’objectif. : accrocher pour donner envie.

Maintenant, les prochaines interventions que j’aurai à faire, je ferai un parler-dessiner avant en privé, parce que je trouve que l’exercice est fondamental pour synthétiser des idées dans sa tête. Pour moi, ce format n’excède pas plus de douze minutes et mon livre fait 220 pages, donc ça oblige vraiment à aller droit au but comme on dit, avec quelques éléments clés.
Et le plus dur, c’est de trier. C’est dur et en même temps c’est grisant !

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